Aujourd'hui, la prise en charge de la douleur n'est pas seulement médicamenteuse, elle implique fortement la façon dont vous communiquez.
Contenu éducatif
Un patient dont les attentes ne sont pas comblées quitte votre cabinet insatisfait, et en fera part à quiconque est prêt à l’entendre. Il ne reviendra pas, ou, pire encore, reviendra encore et encore, à la recherche de l’inatteignable. Et, dans le pire des cas, son insatisfaction prendra une dimension plus grande encore. Quand vous avez fait tout ce qui était en votre pouvoir pour offrir un service parfait, cette pilule est dure à avaler. Nous allons ici aborder une récente perspective dans le domaine des soins de santé qui nous en dit plus sur la manière de gérer le problème perpétuel des attentes irréalistes.
Les dentistes savent que la douleur est un facteur crucial de l’expérience patient. Les patients qui ne souffrent pas sont des patients satisfaits et, en ces moments difficiles, c’est plus important que jamais. Les aiguilles à traumatisme minimum et les anesthésiques locaux sont communs dans la pratique dentaire à l'inverse des anesthésiques topiques, et ce, malgré leur large éventail d’applications et leur excellent profil de sécurité. Les dentistes passent-ils à côté d'un outil de gestion de la douleur crucial ? Nous vous expliquons ici pourquoi il est intéressant d’administrer des anesthésiques topiques à chaque patient.
Les exigences de la profession dentaire sont telles qu'elles peuvent infliger aux praticiens des douleurs tant physiques qu'émotionnelles. Bien que les dentistes considèrent la gestion de la douleur comme une priorité absolue lorsqu'ils traitent leurs patients, leur propre douleur n'est souvent pas gérée, avec parfois des conséquences désastreuses. Nous partageons ici des stratégies fondées sur des preuves pour aider les professionnels dentaires à bénéficier de la même absence de douleur que celle qu'ils s'efforcent d'offrir à leurs patients.
Pour nombre de dentistes, les patients pédiatriques représentent des cas difficiles au sein de leurs cabinets médicaux. Certains médecins n'entreprennent pas le traitement de jeunes patients, ces derniers étant associés à des difficultés potentielles de communication, à l'absence d'effets du traitement, ou simplement à une faible rentabilité.
On pense que l'anxiété dentaire affecte au moins 48% de la population britannique à des degrés divers.1 Pour les patients, cela peut conduire à l'évitement du traitement, à la progression incontrôlée de la maladie et à des résultats défavorables en matière de santé bucco-dentaire.2